L'Auberge des 9 Mondes
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Message par Atropos Dim 13 Déc - 12:00

Informations Générales

Nom : /

Prénom : Atropos

Monde d'origine : Le Néant

Espèce : Moire

Sexe : Féminin

Âge : Aussi vieille que le Temps

Fonction : Moire Implacable, Moire de la Mort

Histoire


Au commencement de toutes choses était le N...

*Série de gargouillis indiquant une longue et lente agonie.*

« Naméo, je suis encore capable de me présenter toute seule ! Je suis Atropos, l'Implacable, et ceci est mon histoire... RESTEZ-LA ! Si vous esquissez un geste pour partir, je vous réserve le même sort qu'au narrateur...

Bien, voilà qui est mieux.

Au commencement, ils le disent tous, étaient le Néant. En vrai on en sait rien. Au commencement était peut-être le Lapin Rose, une boite de jeux ou une glace au rhum. De toute façon, y avait personne pour dire ce qu'il y avait, ce qui est assez difficile à saisir, comme concept, pour qu'on ne s'essaye pas à le faire. Toujours est-il qu'à un certain moment, il n'y avait Rien. Strictement quedale, le vide absolu... Et relatif, mais c'est un autre débat. Peut-être qu'il n'y avait jamais rien eût. Peut-être que ce qu'il y avait avant avait été annihiler. Peut-être le Lapin Rose était-il aller voir ailleurs s'il n'y avait pas des carottes bleues, sa friandise préférée. Mais, à cet instant précis, le Néant régnait, étant toutes choses et pourtant rien, sans début ni fin, se suffisant à lui-même. Unique et multiple, partout et nulle part, ni bon, ni mauvais, au-delà de toutes choses. C'était le Néant quoi. Forcément, si ça s'était arrêté là, on ne serait pas là et tout serait beaucoup plus mortel...

Et donc, il y eût soudain quelque chose...

Quatre choses, pour être précise. Sans ordre véritable, toutes en même temps. Elles se nommaient Ridicules, Petite Tête, Microbe et Magnifique... Bon, d'accord, en vrai elles se nommaient Durée, Clotho, Lachésis et Atropos. Ca, c'est moi, au cas où vous n'auriez pas encore compris le tableau. La Durée, ou le Temps si vous préférez, bande de matchistes, s'installa automatiquement au côté du Néant, sur un pied d'égalité avec lui, existant depuis cet instant qui était le Début jusqu'à ça propre fin, qui serait la Fin. Les trois autres, mes soeurs et moi, nous étions différentes. Vraiment. Même nous, nous ne saurions dire si nous avons été créées par le Néant ou malgré lui, ou même si nos existances et nos actions, qui contredisent sa grandeur au part avant universelle, lui importaient ne serait-ce qu'un tout petit peu. Le Néant, c'est pas quelqu'un de causant.

Le premier qui dit « contrairement à elle », se fait bouffer par des piranhas, quitte à ce que je doive demander à Clotho d'en inventer pour que je vous face dévorer par eux.

Bon, donc, nous étions trois. Et puis rien, nada. Autour, c'était toujours le Néant. Donc en gros, imaginez la scène : vous êtes condamné à passer l'éternité dans un endroit vide - c'est le cas de le dire - en compagnie de deux femmes insupportables qui, en plus sont vos soeurs. Je vous dis pas le cauchemar. Et puis après l'autre qui vient la ramener avec son « Huis Clos »... Si vous ne savez pas ce que c'est vous êtres probablement pas du bon monde, et si vous êtes une de mes soeurs... Humf... Sans commentaires, bande d'incultes. Pour en revenir à l'histoire, on s'est longtemps ennuyées... Mais alors ennuyées... Les activités que vous pouvez faire à trois sans aucun support sont plutôt limités, au cas où vous vous poseriez la question. Surtout quand l'éternité se déroule devant vous, à l'infini. Je peux vous dire que c'est déprimant, surtout quand vous êtes quelqu'un d'intelligent coincée avec deux autres filles...

Et c'est là que Clotho a eu son idée débile : le jeu de carte. Elle a inventé ce truc ridicule, et, bien sûr, Lachéris est partie au car de tour dans son délire. Moi je maintiens que créer était une mauvaise idée. Bon, d'accord, c'est le seul truc qu'on peut faire pour s'occuper, mais je suis sûre que si on avait attendu plus longtemps on aurait trouvé autre chose. Malgré toutes mes objections acerbes, elles persistèrent à inventer des rectangles, avec des trucs dessus et des tas de règles ridicules. Puisqu'elles venaient de poser la règle de la création, j'ai créé moi aussi quelque chose. Oui, je crée des trucs ! Et si j'entends encore un commentaire de ce genre, je vais créer une catastrophe sur le coin de votre tronche ! La preuve, pendant qu'elles créaient ce machin idiot, moi j'ai mis au monde quelque chose d'universel et d'incroyablement utile : les jurons et autres grossièreté. Et oui, tout ce que je ne peux pas dire à cause de l'innocence des oreilles de certains d'entre vous, c'est de moi !

Enfin bref, quand elles eurent fini, elles commencèrent à jouer, et moi je les regardais, ne manquant pas de lâcher mes commentaires de temps en temps pour pimenter un peu l'histoire. De toute façon, je n'avais littéralement que ça à faire. Mais, finalement, même elles se lassèrent de leur jouet. Une fois qu'elles eurent expérimenter quelques milliers de fois toutes les combinaisons possibles, même avec l'invention du hasard, ben ça fini par perdre de son charme. Les cartes furent un peu misent de côté, et on se posa alors la grande question : et après, on fait quoi ? Parce que bon, elles deux elles avaient pris goût à créer et à agir, tandis que moi je m'étais habitué à regarder et à mettre le bazar ! C'est que ça avait durer des éons, leurs parties de cartes ! Maintenant, l'engrenage était enclenché, il fallait continuer dans notre lancée, malgré nos désaccors et les disputes qui nous agitaient parfois.

Finalement, Clotho eût une autre idée, une idée géniale et fabuleuse, cette fois, même si elle méritait d'être retravaillée. Une idée simple et plus complexe que la complexité : la Pensée. Et derrière la Pensée, ceux qui seraient les Mortels, ce qui donnerait les Humains. Là, même moi je fus séduite. Et Lachéris surenchérit avec le coup des Mondes. Génialissime ! C'est alors que j'ai eût, moi aussi, une idée lumineuse. Merveilleuse. Magnifique. Révolutionnaire. Tellement belle qu'elle me tira mon premier sourire depuis une éternité. En un mot : la Mort. L'éternelle fin d'un recommencement éternel. Celle qui permet aux créatures de se reproduire, parce que s'ils étaient tous immortels, on les auraient castrés depuis longtemps pour éviter la surpopulation. Qui donne tout son sel à la vie des petits mortels, parce qu'ils sont mortels, justement, et que sans la mort la vie serait beaucoup moins drôle... De mon point de vue, en tout cas. Notez que moi, je ne meurs pas, d'ailleurs...

Comment ? Injuste ? Qui a dit que j'étais juste !?

Alors, sur ce triple concept, nous nous mimes au travail, chacune à sa tâche. Clotho, puisque c'était son idée, créait. Lachéris, elle, décidait du destin de chaque individu, tandis que moi, je faisais mourir tous ceux dont l'heure était venue. En fait, je pourrais aussi bien parler au présent. Et, avec les mortels, surtout les Humains, je m'amuse ! Ils sont si intéressants - beaucoup plus que mes soeurs, mais ne le dites pas où elles seraient capables de bouder... Cette fois, je sens qu'on est parti pour très longtemps avant de devoir trouver autre chose pour faire joujou... »

Description Physique


« Nan, c'est pas fini, restez groupir ! Et groupir rester là !

Nous en venons à la question de mon physique. Bon ben, en gros, je suis une sphère néantique à densité variable. C'est tout, vous pouvez y aller.

Pfff, vous y avez cru ? Aller, on retourne à sa place et on écoute la Moire de la Mort !

Depuis longtemps, mes soeurs et moi avons trouvé l'idée de corps. Ne me demandez pas qui. Pas moi, je crois, mais la quelle des deux autres, j'ai oublié. Et, après avoir créé le premier Monde, il m'est apparu clairement que pour me faire reconnaître et redouter des mortels, il me faudrait une forme plus ou moins permanente. Histoire qu'on me confonde pas avec mes soeurs... Remarquez, le type qui m'appelle « Clotho », il va pas avoir l'occasion de le regretter longtemps, c'est moi qui vous le dis ! Cette apparence, c'est celle d'une femme. Bien sûr. Parce qu'au début étaient les Femmes. Et puis voilà, en fait le mâle, c'est encore une idée un peu lourde d'une de mes soeurs, moi j'avais voté pour une vie entièrement femelle... Mais si on m'écoutait dans cette fratrie, ce serait connu. Enfin, avoir deux sexe permet quand même plein de rivalité, ce qui n'est que plus amusant ! Ca a aussi ses atouts, dirons nous...

Je suis une femme, disais-je, aux longs cheveux aussi noir que le sont mes yeux, eux-mêmes plus insondables qu'aucune nuit. C'est ce que disait un poète, et comme il avait pas tort, il a vécu longtemps... Jusqu'à ce qu'ils disent autre chose à propos de ma Perle Noire. Comme quoi c'était un bouton. Autant vous dire que vous n'auriez pas aimé être à sa place. Ma Perle Noire, c'est la marque sur mon front. C'est pas une perle, mais quand j'en parle je l'appelle comme ça. De toute façon, qui va me contredire ? Vous ? ... C'est bien ce que je pensais. C'est ma marque, disais-je, qui proclame que c'est moi. Se démarquant sur ma peau blanche, qui ne ressort que plus dans le cadre déjà évoqué. Oh, et puis je suis belle. Incroyablement et suprêmement belle. Marketing oblige, si vous me comprenez : la Mort doit être belle, et la Mort c'est moi. Faut entretenir le mythe, après tout. Et puis franchement, j'adooooooooooooooore être belle !

Hum... Racontez cet éclat et... Je crois que vous avez compris.

Ma silhouette aussi est belle, d'une beauté un peu glaciale par moment, toute en grâce et en volupté. Niveau vêtement, je n'ai pas de modèle fixe. J'aime bien les robes d'aristocrates, je suis souvent dedans, même si j'ai plein de modèles dans mon imagination, mais je tripe aussi avec la grande cape noire à capuche et la faux. Franchement, vous verriez la tête des gens quand je fais ça ! Ah oui, quelques petites précisions. Parfois, je change, mais si vous me prenez pour une de mes soeurs, vous le regretterez. Et puis souvent je lévite. Par flemme de marcher... »

Description Psychologique


« Non, toujours pas terminé ! Et pas la peine de soupirer !

D'ailleurs, on en vient à la partie corsée : ce qui se passe dans ma petite tête de Moire. Franchement, c'est le bazar là-dedans, faudrait que je range un jour... Le truc c'est quand j'aime bien vivre dans ce foutoir ambiant qu'est mon esprit. Déjà, j'aime casser des trucs. Si mes soeurs avaient eu des poupés, et une enfance, il leur aurait vite manquées quelques têtes. La mort me passionne et je ne m'en lasse pas. Mais plus encore, c'est la peur de la mort qui est intéressante. Entendre les Humains suppliés encore et encore pour qu'on rallonge leur pitoyable temps de vie, les écouter, les laisser croire, et puis leur refuser ! Moissonner des vies comme d'autres moissonnent des blés, coupés les fils de l'existence à volontés.

Hé ! On ne s'endort pas ! Ou c'est vos fils que je coupe !

Il ne faut pas pour autant me prendre pour une sadique... Bon, d'accord, je suis une sadique, mais je ne suis pas que ça. Souvent, je suis miséricordieuse, j'abrège les souffrances de gens. Mais je suis aussi, j'y ai déjà fait allusion, profondément injuste. Parfois même méchante. Je prend tout le monde, ceux qui le méritent, ceux qui ne le méritent pas et, surtout, ceux qui me prennent la tête... Ou qui interrompent mes discours. Il m'arrive aussi, avec un peu de mesquinerie, je l'avoue, de couper discrètement le fil du type qu'une de mes soeurs suit avec intérêt s'il ne m'intéresse pas, moi. Heureusement, je m'intéresse aussi vite qu'elles, ou presque, donc c'est le genre de truc qui n'arrive pas souvent. Depuis qu'on a inventé la parole, elles crient fort quand même...

Souvent, je suis susceptible moi-même, et les fléaux sont vite lancés quand je suis en rogne. Parfois, cependant, je prends les choses avec humour, ou plutôt ironie. Ou pas. Ca dépend de mes humeurs, je suis un peu lunatique. En théorie, je suis sans pitié, mais dans les faits je suis surtout une girouette. Parfois, je me laisse attendrir, parfois non. De toute façon, je fais ce que je veux, alors voilà quoi. Je suis sombre, j'aime tuer et je suis parfois cruelle, mais j'ai des tas de bons côtés... Je pourrais vous les dires, mais j'ai autre chose à faire... »

Autre


« D'abord, ne jamais me mettre en rogne.

Ensuite, ne jamais me confondre avec une de mes soeurs : je suis unique.

Encore après, n'oubliez pas le proverbe « la mort nous sourit à tous, tout ce qu'on peut faire c'est sourire à la mort »... Sauf que bien sûr sourire n'est pas mon activité préférée... Même si je le fais beaucoup plus qu'avant les Humains... Je ris plus souvent aussi.

Et enfin, vous pouvez y aller ! Vous aurez longue et heureuse vie !

...

Heu, sauf toi, tu meurs demain. Désolée... »
Atropos
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