Le Carnet de Lachésis

Pandore ( Atlantis / Avec Clotho et Atropos / Création de la première femme - entre autres - )

A peine le language fut inventé que germa dans la tête des Moires l'idée de l'écriture, ce fut Clotho qui l'inventa, comme cadeau à Pandore, la première humaine...Clotho, qui devait être dans sa periode "cadeaux" offrit à Lachésis le Carnet. Lachésis décida alors de consigner tout ce qui lui passait par la tête dans son Carnet. C'était une époque où Lachésis aimait plus que tout donner des noms à tout ce qui se passait, évidement, le Carnet n'y réchapa pas. Aujourd'hui, elle préfère l'apeller le Carnet, parce que le nom qu'elle lui avait trouvé était passé de mode (je vous le dirait pas! non! bon d'accord...mais chut alors?Gustave...Chut!). Elle écrivit bien des histoires avec ce Carnet...Il l'accompagnait partout. Evidement, ce n'était pas n'importe quel carnet. C'était le cadeau de Clotho. Il était en pure écaille de sirène, et l'âme de la sirène était sans doute enfermée dedans, et une fois un nom donné, on ne le change plus et vraiment...Gustave c'est pas possible...Alors ce carnet si spécial s'appelait juste le Carnet, même si les deux autres Moires aimaient à l'appeler Gustave par son nom.

Lachésis avait un peu du mal avec ses soeurs... Elles étaient tellement incompréhensibles, et imprévisibles, pourtant, elles étaient ce qui se rapprochait le plus de Lachésis aux mondes, ce qui la rapprochait de ces mondes. Elles étaient seules, et n'avaient pas eu le choix. Mais le hasard avait bien fait les choses, elles étaient les différentes part d'une même ligne, éternelle, circulaire peut-être, elles dansaient sur le même fil, dans une harmonie incompréhensible à qui ne la vivait pas - et encore. Lachésis ne pourrait se passer de ses soeurs. Elles étaient sont lien avec la vie, avec la mort, son lien avec chaque chose. Elles étaient l'Indispensable à sa vie éternelle.

Clotho, avec sa manie de la création, émouvait beaucoup Lachésis, même s'il était évident qu'il lui arrivait - assez souvent - de ne pas la supporter. Lachésis aspirait au repos, et au calme. Ce foisonnement perpétuel d'idées dans le crâne de sa soeur la déroutait parfois. Quand il ne l'émerveillait pas. Clotho était faite pour créer. Elle était faite pour faire surgir toute une vie de trois fois rien, et si Lachésis et Atropos avaient parfois deux trois bonnes idées, c'était toujours Clotho qui trouvait comment les rendre belles, ou hideuses, comment les rendre vraies. Lachésis admirait beaucoup sa soeur, pour sa capacité à la surprendre, toujours.

Atropos lui était tout aussi incompréhensible. Atropos aimait dégager des corps frétillants, créés par Clotho, la dernière étincelle de vie, pour les voir s'éteindre dans un murmure qu'elle seule goûtait. En cela elle n'était pas profondément différente de Lachésis. Lachésis était curieuse. Curieuse de voir la vie suivre son cours, mais aussi curieuse de la fin qu'elle prendra. Evidement, c'était toujours triste de voir partir une créature à qui elle s'était attaché, mais Atropos avait cette force, de savoir trouver le bon dans le plus mauvais, sa nature profonde. Et Lachésis, même si elle ne le comprenait pas toujours, admirait ça.